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L'Harmonie du Grand Cahors

 

Les formations musicales à Cahors, finalement une longue histoire

 

 

d'hier à aujourd'hui

 

Avant 1900

 

Première formation dont on retrouve l’existence sur un document photographique datant de 1860, l’Orphéon Cadurcien, était l’unique ensemble à notre connaissance en dehors de la musique du 7ème  Régiment d’Infanterie qui était basé à Cahors.

 

Les Orphéons : Fondé par Wilhem en 1833, le mouvement des orphéons, appelés également Sociétés chorales ou Sociétés orphéoniques, était un mouvement festif et musical de masses. Il rassemblait, en France des milliers de chorales masculines le plus souvent subventionnées par des entreprises ou des municipalités. Elles étaient constituées de chanteurs issus des classes moyennes ou populaires.

 

 

1900-1920

 

Dans les années 1900/1920 la ville de Cahors possédait plusieurs formations musicales. L’Orphéon, fort d’une cinquantaine d’exécutants, la fanfare l’Avenir Cadurcien, la Diane Cadurcienne composée d’une quarantaine de membres avec tambours et Clairons et la musique du 7e  Régiment d’Infanterie qui se composait d’une soixantaine de musiciens, ainsi que d’une clique avec tambour-major géant.


Anecdote : Le kiosque à musique érigé en 1848 sur les allées Fénelon était surtout utilisé par la musique militaire du 7e RI, qui offrait chaque dimanche un concert aux habitants toujours nombreux. Pour la petite histoire, le kiosque fut démonté en 1960, et la municipalité en fit cadeau à la Société Protectrice des Animaux qui lui trouva une nouvelle destination et fabriqua une passerelle au-dessus du Bartassec, pour permettre l’accès à son refuge. Les colonnes quant à elles furent sciées et finirent au feu. Triste fin pour un monument apprécié.

 

A la même époque l’Orphéon était dirigé par Gustave BARREAU, également propriétaire du café de la Promenade. Un peu plus loin,  en remontant le boulevard Gambetta, une petite formation était dirigée par le violon solo de l’orchestre du Capitole de Toulouse.

 

 

Avant la guerre de 1939,

 

L’Harmonie de CAHORS, portait le nom de l’Avenir Cadurcien.
Contrairement à aujourd’hui, l’harmonie n’assurait pas les cérémonies officielles qui étaient officiées par l’ensemble de la musique militaire de la caserne de CAHORS.

 

 

Après la guerre de 39/45,

 

La direction de l’ensemble  fut confiée à Monsieur  CAUSSET, premier prix de conservatoire  de clarinette. L’harmonie a poursuivi son bonhomme de chemin jusqu’au début des années 70. Monsieur JOLY, professeur de musique et de trompette en prit la direction.

M. JOLY s’est donné corps et âme à cette formation, et a formé bon nombre de très bons musiciens qui ont tous joué dans cet ensemble et dont certains ont fait carrière dans la musique, citons messieurs Gilbert PETIT, Georges COURPET, Daniel LACAZE entre autres.

En ouverture des concerts  la formation jouait sa partition de référence, « les échos du Quercy » de Paul Kelsen.

 

 

Années 70

 

L’ensemble  s’est  ensuite mis en sommeil  quelques années, mais a toujours conservé un bureau et un président. Pendant cette période une fanfare a vu le jour sous le nom de « La Volontaire ». M. Pierre ILBERT, adjoint au maire de CAHORS en assura la présidence

 

Cette fanfare dirigée par Georges LIGABUE a officié pendant les  années 70 lors des cérémonies officielles  de la ville. Le départ de Mr LIGABUE,  pour raisons professionnelles,  eut pour conséquence la dissolution de la fanfare fin 1978.

 

 

Avec l’énergie de quelques irréductibles, l’harmonie s’est reformée avec plusieurs musiciens de la Volontaire et des « anciens » dont Messieurs, ETIENNE, MOUILHAYRAT, PONS,  ALIX, CLUZEL, REDON, COURPET, PELLEGRIS et ce sous la présidence de M. BARRIERE adjoint de Maurice FAURE,  maire de Cahors,

 

A l’origine cette formation  assurait  les cérémonies officielles, puis des musiciens de GOURDON, PRAYSSAC et LUZECH, se sont joints à l’ensemble, sous la baguette de Mme SAVY, ancienne violoncelliste concertiste qui venait toutes les semaines de PUY L’EVEQUE pour assurer les répétitions les mercredis soirs à la Barbacane. Des musiciens du Swing Machine rejoignaient  l’ensemble pour les répétitions et les concerts, et ce grâce à Marc DECIMA.

 

Mme SAVY, éloignée pour raisons de santé, c’est M. Jean-Louis MOUILHAYRAT qui prit  pendant un an la direction musicale de l’harmonie. Un quatuor de saxophones s’est même constitué au sein de l’harmonie, avec Mr ALIX au ténor, Mr ETIENNE au baryton, Mr REDON à l’alto, Mr ALIX  au soprano.

 

Puis un nouveau chef de musique, qui était pianiste et étudiant en musicologie prend la direction de l’harmonie jusqu’en 1987. Suite à son départ pour raison professionnelle la formation  n’a plus trop bien  fonctionné. La plupart des musiciens ont rejoint les harmonies de PUY-L’EVEQUE,  de GOURDON, ou le Swing Machine de CAHORS. Elle a pu cependant assurer les cérémonies, avec une dizaine de musiciens restés fidèles, 4 saxophones altos, 2 trompettes, un saxophone baryton, un saxophone ténor, un tambour, un trombone, un saxophone soprano qui jouait et dirigeait les cérémonies.

 

Seul un quintette de saxophones, (composé de messieurs  REDON, ESTRADEL, M. MOUILHAYRAT, ETIENNE et JL MOUILHAYRAT) a continué à répéter à la BARBACANNE jusqu’en 1991, et a donné 3 ou 4 concerts,  sous le nom d'Avenir Cadurcien. Puis la lassitude aidant, ces cinq derniers musiciens ont rejoint l’harmonie de GOURDON.


Ainsi s’est éteinte cette vielle dame de près de cent ans.

 

 

Depuis 1987

 

C’est en 1987 à la requête de Monsieur Maurice FAURE, alors Maire de CAHORS, qui voulait revoir une Harmonie municipale pour les cérémonies officielles et animer la ville que Jean-Pierre RODRIGO confia à Marc DECIMA, trompettiste bien connu, le soin de recréer une Harmonie au sein de son Ecole de Musique. Il la dirigea jusqu’à sa retraite en 1994.

 

On confia alors la direction de cet ensemble à Jean-Louis BARRIAC, professeur de cor,  qui accrut son effectif et diversifia son programme musical, notamment en instituant les Concerts du Nouvel An et un Concert de Printemps, de plus en plus suivis par un public devenu fidèle.

 

En 1998, l’Ecole de Musique quitta la tutelle de la Mairie de CAHORS pour celle de la Communauté de Communes et prit le nom d’HARMONIE du PAYS de CAHORS.

En 2008, la direction en fut confiée à Gilles THIBAULT, professeur de clarinette, qui gardera les deux Concerts annuels et proposera un répertoire  plus classique.

 

En janvier 2010, la Communauté de Communes s’agrandit, l’Harmonie suit  en prenant un  patronyme identique l’HARMONIE du GRAND CAHORS.

 

C’est donc désormais un ensemble d’une soixantaine  de musiciens,  plus étoffé et rajeuni qui constitue notre HARMONIE du Grand CAHORS, toujours constituée d’élèves du Conservatoire et d’adultes, amateurs passionnés, désireux de jouer en ensemble.

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